Les consommateurs canadiens se tournent vers les épiceries à bas prix, observe Loblaw

Publié le 04/05/2022 à 15:31

Les consommateurs canadiens se tournent vers les épiceries à bas prix, observe Loblaw

Publié le 04/05/2022 à 15:31

Par La Presse Canadienne

Le segment des activités de pharmacies de la société s’est démarqué au cours du trimestre et a généré une part importante des ventes et de la croissance de la marge brute, a indiqué Galen G. Weston. (Photo: La Presse Canadienne)

Le plus grand détaillant alimentaire du Canada affirme que les gens font leurs courses plus souvent, achètent moins d’articles à chaque visite et se tournent vers les magasins à bas prix à mesure que les restrictions pandémiques se relâchent et que l’inflation grimpe en flèche.

Les Compagnies Loblaw ont souligné l’importance croissante de la valeur pour les consommateurs, alors qu’elle augmentait son dividende trimestriel et annonçait que son bénéfice du premier trimestre avait grimpé de près de 40% par rapport à la même période il y a un an.

Le détaillant en épicerie et pharmacie, qui détient notamment les épiceries Provigo et les pharmacies Pharmaprix au Québec, a indiqué mercredi que sa division d’établissements à bas prix, qui comprend les enseignes Maxi et No Frills, a enregistré une forte croissance au cours du trimestre, une période marquée par l’inflation annuelle la plus forte en 30 ans au pays.

Ses épiceries conventionnelles, qui comprennent les chaînes Provigo, Zehrs et Fortinos, ont été touchées par le passage aux enseignes à plus bas prix, a souligné la société.

Les acheteurs se sont également tournés davantage vers les marques maison de l’entreprise, ou les marques privées, dans le but d’économiser de l’argent sur les produits d’épicerie.

«Après le Choix du président, notre marque Sans nom est la deuxième plus grande marque de distributeur)au pays», a affirmé le président du conseil et président de Loblaw, Galen G. Weston, lors d’une conférence téléphonique.

«Grâce à la promesse d’excellents produits à des prix incroyablement bas, les ventes atteignent des niveaux record», a-t-il expliqué. «C’est une indication de l’importance croissante que les consommateurs canadiens accordent à la valeur.»

Au cours du trimestre clos le 26 mars, l’activité alimentaire de Loblaw a été confrontée aux défis continus de la chaîne d’approvisionnement mondiale et des augmentations de coûts, notamment pour le carburant, l’expédition, les ingrédients et l’emballage, a-t-il indiqué.

Profits en hausse, meilleur dividende

Malgré tout, Loblaw a affiché mercredi un bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de 437 millions de dollars, ou 1,30 $ par action, pour la période de 12 semaines, contre celui de 313 millions de dollars, ou 90 cents par action, réalisé un an plus tôt.

Loblaw versera un dividende trimestriel de 40,5 cents par action, en hausse par rapport à celui de 36,5 cents par action payé précédemment.

Le segment des activités de pharmacies de la société s’est démarqué au cours du trimestre et a généré une part importante des ventes et de la croissance de la marge brute, a indiqué Galen G. Weston.

Les pharmacies de Loblaw, exploitées sous l’enseigne Shoppers Drug Mart à l’extérieur du Québec, ont enregistré de fortes ventes, à la fois pour les produits divers et pour les médicaments vendus sur ordonnance.

«Alors que le comportement des consommateurs s’est normalisé, les clients sont revenus à nos comptoirs de beauté en pharmacie, générant d’excellents résultats dans nos catégories à marge plus élevée comme les cosmétiques », a poursuivi Galen G. Weston.

«La toux et le rhume se sont considérablement renforcés, le nombre d’ordonnances a augmenté et les services de pharmacie ont poursuivi leur expansion pluriannuelle.»

Les ventes au détail dans les pharmacies ouvertes depuis au moins un an ont augmenté de 5,2%. Celles des médicaments sur ordonnance des pharmacies comparables ont progressé de 6,8%, tandis que celles des produits divers dans ces établissements ont avancé de 3,6%.

Les ventes des magasins du secteur de l’alimentation ouverts depuis au moins un an ont augmenté de 2,1%, grâce à des niveaux de consommation à domicile supérieurs à la normale.

Les revenus trimestriels ont totalisé 12,26 milliards de dollars, comparativement à 11,87 milliards de dollars au même trimestre l’an dernier.

Sur une base ajustée, Loblaw a indiqué que son bénéfice par action avait atteint 1,36 $, en hausse par rapport à celui de 1,13 $ obtenu il y a un an.

L’analyste Irene Nattel, analyste chez RBC Dominion valeurs mobilières, a indiqué dans une note à ses clients que Loblaw avait de nouveau affiché un trimestre de solides résultats, meilleurs que prévu, soulignant le «changement de dynamique favorable» de la société.

 

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