La réunion du G20 présente une opportunité réelle, bien que compliquée, de se réunir pour les pays membres afin de progresser sur les questions climatiques, a indiqué une source proche. (Photo: 123RF)
Les responsables du FMI et de la Banque mondiale ont annoncé jeudi vouloir travailler de façon plus étroite face à la «menace existentielle» posée par le changement climatique, à l’approche du sommet du G20 en Inde.
«Le changement climatique est une menace pour la paix mondiale, la sécurité, la stabilité économique, et le développement», ont déclaré, dans un communiqué commun, la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, et le président de la Banque mondiale, Ajay Banga.
Face à cette «menace existentielle du changement climatique», le FMI et la Banque mondiale «doivent aider tous (leurs) pays membres à intégrer leurs objectifs en matière de climat et de développement», ont-ils affirmé.
Le sommet du G20, qui rassemble 19 pays et l’Union européenne, se réunit samedi et dimanche à New Delhi. Il s’inscrit dans un cycle de quatre mois de négociations majeures sur le réchauffement climatique, qui culmineront avec une conférence de l’ONU (COP28) à Dubaï fin novembre.
La réunion du G20 présente une opportunité réelle, bien que compliquée, de se réunir pour les pays membres afin de progresser sur les questions climatiques, a indiqué une source proche.
Parallèlement au changement climatique, les deux dirigeants se sont également engagés à collaborer plus étroitement pour éviter que certains pays ne se retrouvent dans une situation de plus en plus vulnérable, en raison d’un endettement croissant.
Ils ont également annoncé qu’ils renforceraient leur soutien aux pays pour «tirer parti des nouvelles technologies numériques tout en atténuant les risques, notamment sur les moyens d’améliorer les paiements transfrontaliers».
M. Banga, arrivé début mai à la tête de la Banque mondiale, avait largement mis en avant, lors de sa campagne, les questions climatiques, et notamment la capacité de l’institution à embarquer le secteur privé dans le financement de la transition.
L’administration de Joe Biden, dont Ajay Banga était le candidat pour ce poste, a également poussé les prêteurs à faire davantage pour soutenir le financement de la transition climatique.
Le prédécesseur d’Ajay Banga, David Malpass, avait été critiqué pour son manque d’implication dans la lutte contre le réchauffement climatique, et était accusé d’être climatosceptique.