Jusqu’à 1000 employés perdraient leur travail, seraient mis à pied ou verraient leurs heures réduites.
WestJet a annoncé vendredi qu’environ 1000 employés perdraient leur travail, seraient mis à pied ou verraient leurs heures réduites en raison des nouvelles règles de voyage mises en place par le gouvernement Trudeau.
Le transporteur aérien a ajouté qu’il sabrerait environ 30 % de sa capacité pour les mois de février et mars et qu’il retirerait 160 départs nationaux de son horaire.
Le chef de la direction de WestJet, Ed Sims, a souligné que la politique du gouvernement fédéral sur le dépistage de la COVID-19 avait entraîné des annulations de voyages sans précédent, laissant la société sans autre option que de mettre un grand nombre d’employés en congé.
Le gouvernement fédéral a déclaré la semaine dernière que les passagers aériens à destination du Canada devraient fournir la preuve d’un résultat négatif au dépistage de la COVID-19 pour embarquer sur leur vol, une exigence en vigueur depuis jeudi.
WestJet, qui a été rachetée par le conglomérat Onex en 2019, faisait partie d’un groupe de plusieurs compagnies aériennes qui ont demandé à Ottawa, sans succès, une prolongation de 11 jours pour mettre en œuvre les nouvelles règles.
En octobre, WestJet a suspendu le service dans quatre villes du Canada atlantique et mis à pied 100 employés, après avoir mis à pied 4000 travailleurs depuis le début de la pandémie.
M. Sims a indiqué vendredi, dans un communiqué, que d’autres travailleurs de WestJet verraient également un impact sur leurs chèques de paie, qualifiant les réductions d’effectifs d’« issue cruelle pour le personnel fidèle et travaillant qui a œuvré avec diligence pendant la pandémie ».