Volkswagen a payé quelque 9,5 milliards de dollars depuis 2016 à des automobilistes américains.
Volkswagen a payé quelque 9,5 milliards de dollars depuis 2016 à des automobilistes américains trompés par des dispositifs installés par le constructeur allemand pour contourner les normes anti-pollution, a indiqué lundi l’autorité fédérale de protection des consommateurs.
Ce scandale de dimension internationale -connu comme le «dieselgate»- a terni pour longtemps l’image de Volkswagen.
Dans ce scandale, révélé en septembre 2015, Volkswagen a reconnu avoir truqué 11 millions de véhicules dans le monde avec un logiciel capable de les faire apparaître moins polluants lors de tests en laboratoire que sur les routes.
«Quand on a donné un choix aux propriétaires de véhicules de la marque VW ou Porsche, une filiale du constructeur de Wolfsburg, s’ils souhaitaient rendre leur véhicule ou le faire mettre aux normes, plus de 86% de ceux qui sont allés au bout du processus ont préféré rendre leur voiture», indique la Federal Trade Commission dans son rapport final sur ce qu’elle qualifie «de plus important programme de remboursement de consommateurs de l’histoire des États-Unis».
Et d’ajouter que le plus important c’est que «les consommateurs ont été entièrement remboursés».
Depuis l’éclatement du scandale, Volkswagen a dû faire face à de multiples actions en justice, au pénal et au civil.
Un des derniers grands procès attendus en Allemagne est celui de l’ancien patron d’Audi Rupert Stadler qui doit comparaître à partir du 30 septembre.
La facture totale du scandale pour Volkswagen devrait dépasser 30 milliards d’euros (environ 35 milliards de dollars), dont les 9,5 milliards déjà déboursés aux États-Unis pour dédommager les clients.