Un carnet de commandes de moins en moins garni force Pratt & Whitney Canada à supprimer 343 emplois au Québec.
Avec un carnet de commandes de moins en moins garni alors que l’industrie aérienne est frappée de plein fouet par la pandémie de COVID−19, le constructeur de moteurs Pratt & Whitney Canada (P&WC) éliminera plus de 340 emplois au Québec.
Le syndicat Unifor a indiqué vendredi, dans une note, que «la mise à pied de 343 personnes aura lieu» le 22 mai. Cela tient compte de départs à la retraite anticipés.
Pratt & Whitney Canada compte quelque 2400 travailleurs syndiqués dans la province et est très présente à Longueuil, en banlieue sud de Montréal, ainsi qu’à Mirabel, dans les Laurentides.
Des négociations étaient en cours depuis plusieurs jours entre Unifor ainsi que l’employeur.
Il y a une semaine, la partie syndicale avait estimé que les mises à pied auraient pu toucher entre 20% et 30% de l’effectif syndiqué, soit jusqu’à 720 personnes.
P&WC, qui fait maintenant partie du conglomérat Raytheon Technologies, n’a pas commenté, vendredi.
Dans une note envoyée aux employés le mois dernier, la présidente de P&WC, Maria Della Posta, avait expliqué qu’en dépit de la stabilité des activités dans le secteur militaire, les activités commerciales de la société étaient confrontées à des difficultés «sans précédent».