Le premier ministre Justin Trudeau (Photo: Getty Images)
Six associations patronales du Québec se sont unies, mardi, pour demander l’intervention du premier ministre Justin Trudeau dans le conflit au port de Montréal, quitte à adopter une loi spéciale.
Le Conseil du patronat du Québec, la Fédération des chambres de commerce du Québvec, les Manufacturiers et exportateurs du Québec, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, l’Association du camionnage et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain ont rencontré la presse ensemble pour demander cette intervention au plus haut lieu.
Le syndicat des 1150 débardeurs du port de Montréal a annoncé dimanche qu’il amorcerait un débrayage partiel, après que l’Association des employeurs maritimes eut annoncé qu’elle allait mettre fin à certaines conditions de rémunération des débardeurs.
Le syndicat a annoncé, pour l’essentiel, une grève des heures supplémentaires et, à compter de samedi, la cessation des activités de samedi matin à lundi matin.
Pour ces associations patronales, même une grève partielle est inacceptable, car un port ne peut fonctionner à temps partiel.
Elles demandent donc l’intervention du premier ministre du Canada lui-même, puisqu’il est question de relance économique et pas seulement d’un conflit de travail. Et cela pourra passer par une loi spéciale, arguent-elles.