(Photo: Paul Chiasson pour La Presse canadienne)
À quelques mois de la fin des longs travaux de réfection de l’échangeur Turcot, dans le sud-ouest de Montréal, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal se sont entendus pour partager les coûts de deux études de faisabilité portant sur la création d’un parc-nature et d’un lien nord-sud pour les piétons et les cyclistes.
Un espace à être désigné à ces fins a été dégagé dans la reconstruction des imposantes infrastructures routières, dans les secteurs de l’échangeur et de l’ancienne gare de triage Turcot. Le projet Turcot inclut déjà l’ajout de végétation et l’aménagement d’une bande verte.
Le gouvernement et la Ville croient que le projet à venir aura un impact majeur sur la mobilité et la biodiversité de ce secteur de Montréal. En effet, des secteurs des quartiers Saint-Henri, Côte-Saint-Paul et, dans une moindre mesure, Notre-Dame-de-Grâce ont été grandement altérés depuis près de 60 ans par la construction et la présence de plusieurs infrastructures autoroutières et les conséquences de la circulation automobile dense de même que par de nombreux îlots de chaleur.
La Ville de Montréal souhaite aménager un nouveau parc-nature de près de 60 hectares dans le territoire de la falaise Saint-Jacques. La mise en valeur du secteur prévoit un lien nord-sud pour les piétons et les cyclistes, des milieux naturels variés et une entrée de ville emblématique.
En vertu de l’entente, le gouvernement du Québec versera à la Ville de Montréal une subvention permettant de rembourser 50 % du coût de ces deux études, près de 239 000 $.