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Legault prudent sur les nouvelles difficultés de Bombardier

La Presse Canadienne|Publié le 21 janvier 2020

M. Legault s’est limité à dire qu’il fallait maintenant tenter de « faire le mieux possible ».

Affirmant suivre « de très près » la situation chez Bombardier, le premier ministre François Legault n’a pas voulu dire, mardi, si l’État québécois comptait une fois de plus voler au secours de l’entreprise en difficulté.

En mêlée de presse avant la tenue d’un conseil des ministres, celui-ci a répondu qu’il ne pouvait pas « en dire plus » à une question à propos d’une aide supplémentaire pour le constructeur d’avions et de trains.

La semaine dernière, Bombardier avait lancé un avertissement sur ses résultats financiers en plus de laisser planer le doute sur sa participation dans l’A220, l’ex-C Series, en plus d’annoncer qu’elle étudiait certaines options pour réduire sa lourde dette, ce qui soulève des questions sur son avenir.

Québec a injecté 1,3 milliard $ dans le programme en 2016 pour en obtenir 49,5 %. Depuis qu’Airbus est aux commandes, cette participation a diminué et est actuellement de 16,36 %.

Puisque la Société en commandite Airbus Canada (SCAC) a besoin de nouveaux fonds, le gouvernement Legault se retrouve dans une situation délicate. Il doit décider s’il injecte davantage de fonds publics pour maintenir sa participation au seuil actuel, sans quoi celle-ci sera diluée.

M. Legault s’est limité à dire que l’investissement de 1,3 milliard $ dans la C Series, une décision prise par le gouvernement libéral de Philippe Couillard, était une « erreur » et qu’il fallait maintenant tenter de « faire le mieux possible ».

En théorie, Airbus pourra racheter la participation de Bombardier dans la société en commandite en 2026, alors qu’elle pourra faire de même avec celle de Québec à compter de la fin juin 2023.