Flair intente une poursuite de 50 M$ après la saisie des avions
La Presse Canadienne|Publié le 15 mars 2023La déclaration indique que les bailleurs ont envoyé des agents dans trois aéroports canadiens pour saisir les quatre Boeing 737 Max «au milieu de la nuit, alors que les passagers montaient à bord d’avions pour la semaine de relâche du printemps». (Photo: La Presse Canadienne)
Toronto — Flair Airlines a intenté une action en justice de 50 millions $ contre plusieurs sociétés de location d’avions pour ce qu’elle considère être la saisie illégale de quatre de ses avions au cours du week−end.
Selon les documents déposés devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, un trio de sociétés de location aurait trouvé une meilleure offre pour les avions avec un tiers avant de mettre Flair en défaut de paiement.
Le transporteur prétend, dans le document judiciaire, qu’il s’agit d’une résiliation illégale des baux.
La déclaration indique que les bailleurs ont envoyé des agents dans trois aéroports canadiens pour saisir les quatre Boeing 737 Max «au milieu de la nuit, alors que les passagers montaient à bord d’avions pour la semaine de relâche du printemps».
Flair affirme également que les bailleurs — Columba Lights Aviation, Corvus Lights Aviation et MAM Aircraft Leasing 4, tous établis en Irlande — ont effectué les saisies prétendument «malveillantes» même s’ils n’avaient formulé aucune objection à un arrangement proposé par Flair, qui le voyait initier le paiement au début de cette semaine.
Réclamant des dommages substantiels, Flair affirme en outre que la société de gestion de crédit−bail Airborne Capital a «trompé» le transporteur et qu’une autre société établie à Dublin a accepté un accord pour acheter ou louer l’avion, ce qui a conduit Flair à se plaindre d’une rupture de contrat et d’un «complot».
La poursuite devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario marque une nouvelle étape dans le conflit entre le transporteur à bas prix et ses bailleurs. Airborne Capital a déclaré mardi que Flair avait régulièrement manqué des paiements au cours des cinq derniers mois, ce qui avait entraîné les saisies d’avions.