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Débardeurs: les négociations sont suspendues au Port de Montréal

La Presse Canadienne|Publié le 17 février 2021

Débardeurs: les négociations sont suspendues au Port de Montréal

Les débardeurs du port de Montréal ont déclenché une grève en août dernier (photo d'archives). (Photo: Ryan Remiorz pour La Presse Canadienne)

Le syndicat des débardeurs du port de Montréal affirme dans une note transmise mardi à ses membres que les médiateurs désignés pour les négociations de renouvellement de la convention collective ont annoncé aux deux parties la suspension du processus de négociation.  

Martin Lapierre, président du comité exécutif du syndicat, précise dans la note qu’il a bel et bien été informé qu’il s’agissait d’une suspension de la médiation et que celle-ci n’est pas terminée.   

Les représentants syndicaux ont rencontré les trois médiateurs les 6 et 7 février derniers; la médiation devait ensuite durer 14 jours, sept jours par semaine.    

Entre-temps, un vote de grève a débuté lundi dernier et doit se tenir jusqu’à jeudi auprès des débardeurs, afin de faire suite au mandat de grève qui a expiré mardi. Même s’il y a trêve entre les syndiqués et les employeurs maritimes depuis l’été dernier, le syndicat des débardeurs explique que des votes de grève de 60 jours sont tenus à titre préventif, au cas où le maintien des conditions de travail ne soit pas respecté.  

Le 10 août dernier, les 1 125 débardeurs du port de Montréal ont amorcé une grève qui a duré 12 jours. Elle a pris fin lorsque lors d’une conférence de presse conjointe, le 23 août, l’Association des employeurs maritimes et le syndicat des débardeurs, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique, ont annoncé une trêve de sept mois avec l’objectif de conclure une nouvelle convention collective avant le 20 mars prochain, sans grève, ni lock-out, ni moyens de pression.   

La trêve prévoit qu’à la fin des sept mois, si les parties ne sont pas parvenues à renouveler l’ensemble de la convention collective, elles retrouveront théoriquement leur droit de grève ou de lock-out. 

Le conflit de travail du mois d’août avait inquiété le milieu des affaires. Le Conseil du patronat du Québec et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) ont craint les répercussions du conflit sur les petites et moyennes entreprises.