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Airbus aimerait un coup de pouce de Mirabel

La Presse Canadienne|Publié le 29 mai 2020

Airbus Canada souhaite obtenir des «accommodements d’urgence» de la part de la Ville de Mirabel.

Évoquant le besoin d’une «marge de manoeuvre financière pour traverser la crise» provoquée par la pandémie de COVID−19, la Société en commandite Airbus Canada (SCAC) souhaite obtenir des «accommodements d’urgence» de la part de la Ville de Mirabel, où s’effectue l’assemblage de l’A220.

Parmi les mesures évoquées figure un report possible du paiement de taxes foncières à venir, fait−elle valoir dans son inscription au Registre des lobbyistes du Québec qui a été récemment modifiée, mais dans laquelle aucune somme n’est évoquée. 

Afin de justifier ses demandes, Airbus, qui pourra réclamer la subvention salariale d’urgence proposée par le gouvernement Trudeau, souligne que la reprise de ses activités à Mirabel, dans les Laurentides, se fera de manière «très graduelle» au cours des prochains mois. 

Au début du mois de mai, l’avionneur avait annoncé 350 mises à pied temporaires sans toutefois indiquer quand les employés représentés par l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) pourraient revenir au travail.

Airbus a dû temporairement suspendre la production de l’A220 à Mirabel lorsque le gouvernement Legault a mis l’économie sur pause dans le but de limiter la propagation du nouveau coronavirus. Le redémarrage s’effectue progressivement depuis le 11 mai. L’entreprise avait décidé de repousser à l’an prochain l’augmentation de cadence, ce qui signifie que le rythme de production demeurera à quatre appareils par mois.