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737 MAX se voit toujours interdit de survoler le Canada

La Presse Canadienne|Publié le 18 novembre 2020

L’agence américaine a annoncé sa décision tôt mercredi.

Après près de deux ans et des écrasements mortels, l’avion 737 Max de Boeing a reçu l’autorisation de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine de reprendre les airs.

Le ministre des Transports du Canada, Marc Garneau, note toutefois que les restrictions de vol commercial pour l’exploitation du 737 MAX dans l’espace aérien canadien demeurent en vigueur.

L’agence américaine a annoncé sa décision tôt mercredi, assurant avoir effectué un examen complet et méthodique qui a duré 20 mois.

Des responsables gouvernementaux de partout à travers le monde ont interdit de vol l’appareil de Boeing en mars 2019, après l’écrasement d’un avion d’Ethiopian Airlines. Cet accident est survenu moins de cinq mois après l’écrasement d’un autre Max 737, celui-là appartenant au transporteur indonésien Lion Air. 

Un total de 346 passagers et membres d’équipages ont été tués à bord des deux appareils.

Les avions ne recommenceront toutefois pas à voler de sitôt. La FAA doit toujours approuver des modifications à la formation des pilotes pour chaque transporteur américain, et ces transporteurs doivent effectuer les travaux de maintenance nécessaires sur les avions.

De son côté, le ministre Garneau a indiqué par communiqué que les restrictions ne seraient pas levées dans l’espace aérien canadien tant que le ministère des Transports ne sera pas pleinement convaincu que toutes ses préoccupations en matière de sécurité ont été prises en compte, et que des procédures et une formation améliorées pour les équipages de conduite sont en place au Canada.

« Les experts en matière de sécurité de Transports Canada poursuivent leur processus de validation indépendant afin de déterminer s’il convient d’approuver les modifications proposées pour l’aéronef. Nous nous attendons à ce que ce processus se termine très bientôt », a indiqué le ministre par communiqué. 

« Cependant, il y aura des différences entre ce que la FAA a approuvé aujourd’hui et ce que le Canada exigera de ses exploitants. Ces différences comprendront des procédures supplémentaires pour le poste de pilotage et avant le vol, ainsi que des distinctions dans la formation. »