Ce serait vraisemblablement lié à la suspension de la production de l’avion 737 MAX de Boeing.
GE Aviation a décidé de mettre à pied 13 % du personnel de production à son usine de Bromont, en Montérégie, vraisemblablement en raison de la suspension de la production de l’avion 737 MAX de Boeing.
Les 70 employés concernés ont été prévenus vendredi, a fait savoir par courriel le porte-parole de GE Aviation, Perry Bradley, dans un courriel, en évoquant la nécessité, pour l’entreprise, d’adapter sa cadence de production aux conditions de marché.
General Electric et Safran Aircraft Engine détiennent conjointement CFM International, qui construit les moteurs des 737 MAX, cloués au sol depuis mars 2019 dans la foulée de deux écrasements mortels survenus à cinq mois d’intervalle.
M. Bradley a expliqué que CFM travaillait en « étroite collaboration » avec Boeing, les compagnies aériennes qui figurent parmi sa clientèle et ses fournisseurs depuis que l’avionneur américain avait décidé de suspendre la production des appareils, le mois dernier.
GE Aviation avait obtenu une subvention de 12 millions $ de la part du gouvernement québécois en 2017 dans le cadre d’un investissement de 238 millions $ à son usine de Bromont visant à créer 115 nouveaux emplois.
Le ministère de l’Économie et de l’Innovation n’avait pas indiqué, vendredi après-midi, si la somme avait été versée en totalité.
En plus de donner de nouveaux maux de tête aux compagnies aériennes, notamment au Canada, la suspension de la production de l’avion 737 MAX a incité de nombreux fournisseurs du géant américain à s’ajuster.
Plus important fournisseur de Boeing, Spirit AeroSystems a également fait savoir vendredi qu’elle comptait mettre à pied quelque 2800 travailleurs — soit environ 20 % de son effectif total — à son site situé à Wichita, dans l’État du Kansas.