Transports: l'industrie de l'aluminium veut sa part

Publié le 03/10/2011 à 16:41, mis à jour le 15/10/2013 à 12:47

Transports: l'industrie de l'aluminium veut sa part

Publié le 03/10/2011 à 16:41, mis à jour le 15/10/2013 à 12:47

Par La Presse Canadienne

L'industrie de l'aluminium veut sa part des investissements de plusieurs milliards de dollars que le Québec déploiera dans le secteur des transports au cours des prochaines années.

Pour ce faire, l'Association de l'aluminium du Canada (AAC) sensibilise les autorités publiques aux vertus de ce matériau, sa légèreté et son inoxydabilité notamment, afin que celles-ci le favorise lors d'appels d'offres. Le regroupement veut aussi mettre sur pied des programmes de formation pour mieux informer les architectes et les ingénieurs à propos de l'aluminium.

Le défi est de taille. En dépit du lobbying mené par l'AAC, les futures voitures du métro de Montréal, qui seront construites par Bombardier (TSX:BBD.B) et Alstom, contiendront peu ou pas d'aluminium.

En conférence de presse lundi à Montréal, le pdg du regroupement, Jean Simard, a toutefois indiqué qu'il gardait espoir de convaincre les constructeurs d'intégrer davantage d'aluminium dans la deuxième portion de la commande des voitures de métro montréalaises. L'industrie cible en outre le secteur des autobus urbains, où l'acier domine largement.

Les fabricants d'aluminium ont également dans leur mire les ponts et les viaducs. Selon l'AAC, plusieurs composants de ces ouvrages pourraient être faits d'aluminium, y compris le tablier.

Le but de l'offensive est d'accroître les activités de transformation de l'aluminium au Québec et, ultimement, d'assurer la pérennité de l'industrie dans la province.

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