René Vézina : du temps de la bonne nouvelle GM

Publié le 11/11/2008 à 00:00

René Vézina : du temps de la bonne nouvelle GM

Publié le 11/11/2008 à 00:00

Aujourd'hui, ce sont les coffres de GM qui sont presqu'à sec, au point où on se demande si la compagnie a assez de souffle pour se rendre jusqu'en 2009.

Impensable. Ce qui a représenté la puissance industrielle américaine se retrouverait au bord de l'effondrement ? Hier (lundi), l'action a terminé une autre journée désastreuse à 3,36 $, son niveau le plus bas depuis 62 ans. Et 3,36 $ valaient pas mal plus cher en 1946...

GM n'est pas seule dans son malheur, les autres (jadis) grands de l'automobile sont aussi mal en point. Mais c'est le symbole le plus puissant. Et c'est pourquoi l'entreprise ne disparaîtra pas en faillite. Attention ! Ça ne veut pas dire que l'action va redécoller, au contraire.

Mon collègue blogueur Paul Dontigny parlait d'un cours-cible à 0 $, hier, et il n'est pas seul à le penser. S'il y a intervention massive du gouvernement américain dans le capital de GM, les présentes actions ne vaudront plus grand chose. Mais le coeur de l'entreprise sera sauvegardé.

Personne ne peut prédire l'avenir, mais c'est le scénario le plus vraisemblable. Barack Obama, sénateur de l'Illinois, ne laissera pas disparaître GM. Le Michigan voisin tomberait littéralement en Dépression. Mais quand même : aujourd'hui président élu, il doit bien se demander si ça valait la peine d'embarquer dans cette galère, à ce moment-ci de l'Histoire.

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