Logistec Corporation oeuvre à l'Est, et rêve à l'Ouest


Édition du 29 Mars 2014

Logistec Corporation oeuvre à l'Est, et rêve à l'Ouest


Édition du 29 Mars 2014

Jean-Claude Dugas, vice-président des finances de l'entreprise montréalaise

Le rendement de Logistec Corporation avait de quoi attirer l'attention en 2013. L'entreprise a affiché des résultats record au troisième trimestre de 2013, avec un chiffre d'affaires de 88,7 millions de dollars. Cela représentait une hausse de 13,1 % par rapport à la même période en 2012. Et si l'on considère seulement les résultats pour le secteur des services maritimes, on observe un bond de 33,6 % par rapport à 2012.

«Je décrirais 2013 comme une année extraordinaire, sans fait marquant, lance Jean-Claude Dugas, vice-président des finances de l'entreprise montréalaise. La hausse n'est pas venue d'une partie spécifique de nos activités. On a constaté une hausse globale des volumes de marchandises manutentionnées dans toutes les régions.»

Pour lui, ces bons résultats sont le reflet de la stratégie d'affaires de l'entreprise, créée en 1952 et entrée en bourse en 1969. «Nous avons un réseau très étendu géographiquement, du nord du Canada au sud des États-Unis. Donc, s'il y a un ralentissement local, nous ne sommes pas tellement touchés. Nous manutentionnons aussi une très grande variété de marchandises. C'est très rare que tous les types de marchandises ralentissent en même temps.»

L'appel de l'Ouest

Environ 60 % des activités de Logistec Corporation relèvent des services maritimes. L'entreprise offre aussi des services environnementaux par sa filiale Sanexen Services Environnementaux. Logistec charge et décharge à peu près tous les types de cargo, sauf le vrac liquide (pétrole) et gazier. Présente dans 26 ports, de Churchill à la Floride en passant par les Maritimes, le Québec et les Grands Lacs, elle couvre un vaste territoire.

«On essaie d'aller là où veulent aller nos clients, précise Jean-Claude Dugas. L'idéal, quand un client nous dit qu'il aimerait envoyer ses navires à tel ou tel port, c'est de pouvoir lui répondre qu'il n'y a pas de problème, puisqu'on a un terminal à ce port.»

Dans cet optique, Logistec est loin d'être rassasiée et aimerait étendre encore son réseau. Mais ce n'est pas facile. Les terminaux sont limités, et les baux sont généralement assez longs. Si on veut investir un nouveau port, mais que tous les terminaux sont loués, il faut attendre qu'un bail se termine ou conclure une entente avec une entreprise, voire faire une acquisition.

Diversifier ses activités

Pour poursuivre son développement, Logistec s'intéressera de près aux minières et à la biomasse, deux secteurs qui pourraient connaître une belle croissance au cours des prochaines années, et ce, malgré la baisse actuelle du prix de certains métaux. En janvier 2014, elle signait une entente avec Canadian Royalties pour la manutention de minerai en vrac à Deception Bay, au Nunavut. Logistec a aussi aménagé un de ses terminaux du port de Brunswick, dans l'État de Géorgie, pour manutentionner 400 000 tonnes de granules de bois pour Fram Renewable Fuels. La matière sera acheminée vers des usines de biomasse en Europe.

Mais l'entreprise n'entend pas rester confinée à l'Est et lorgne de plus en plus la côte ouest. «Jusqu'à maintenant, rien ne s'est concrétisé, mais c'est sûr que, si une belle occasion se présente, nous n'hésiterons pas», dit M. Dugas.

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