(Photo: 123RF)
À ce stade-ci de la pandémie de COVID-19, le « pire danger » qui guette le Québec est l’oubli, a déclaré le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, en laissant entendre que le port du masque sera bientôt rendu obligatoire dans le transport en commun.
En conférence de presse à Québec, lundi après-midi, le Dr Arruda a encore une fois déploré un relâchement dans le respect des consignes sanitaires, comme la distanciation physique et le port du couvre-visage.
« C’est important de ne pas oublier que ce virus-là existe encore », a-t-il déclaré, en réitérant qu’il s’attend à une deuxième vague de contagion ou du moins, à « des vaguelettes ».
« Nous avons tous la responsabilité de nous préparer. »
Pour ce faire, le port du masque obligatoire dans les systèmes de transport collectif est une mesure « très, très fortement évaluée actuellement ».
« Je vous invite à écouter les points de presse des prochains jours pour voir ce qu’il en est », a-t-il lâché.
L’heure était également aux bilans, dans le cadre de sa tournée des régions qui l’a amené à rencontrer les autorités sanitaires de la Capitale-Nationale, lundi. Il a salué leur modèle d’organisation « très agile », qui saura selon lui se remettre en marche au moindre signe de résurgence du virus.
« Je veux souligner le travail exemplaire des équipes de santé publique. Je leur demande de prendre un peu de respiration et de brèves vacances pour être prêts à réattaquer, le cas échéant, au cours des prochaines semaines ou mois. »
Le directeur régional de santé publique, François Desbiens, s’est fait l’écho de son collègue en mettant la population en garde contre la présente « accalmie estivale ».
« Si on baisse la garde, le virus n’attend que des opportunités de transmission », a-t-il martelé.
Le Dr Desbiens, qui quittera bientôt ses fonctions, a tenu à souligner que la région de la Capitale-Nationale, qui représente 10 % de la population de la province, n’a enregistré que 3 % des décès liés à la COVID-19 au Québec.