Téo Taxi croisé en rue. (Instagram)

Après quatre années dans cette aventure que certains vou(ai)ent à l'échec, Patrick Gagné annonce son départ.

«Je suis immensément fier d'avoir contribué à créer, à lancer et à faire croître cette marque reconnue à Montréal», écrit le cofondateur et directeur général de Téo Taxi.

L'entreprise emploie aujourd'hui 400 personnes et gère une flotte de 130 véhicules.

Après avoir obtenu une maîtrise en administration, Patrick Gagné a cumulé une expérience en marketing et en développement des affaires pour plusieurs start-up montréalaises dont Nurun, Mamma et Komunik.

Il s’est chargé du développement du portfolio mobile et de l'unité de stratégie interactive de Transcontinental, l'éditeur du journal Les Affaires.

En 2012, il s'est joint comme président chez TAG Taxi, une start-up de Montréal qui a développé une technologie mobile permettant la commande de taxis par téléphone intelligent.

«Après avoir contribué au développement d'un modèle d'affaires unique et innovant, à la conception et à l'implantation du produit Téo Taxi et au développement de multiples partenariats avec l'industrie, je vais consacrer mes énergies à réfléchir à la prochaine aventure», conclut Patrick Gagné.

 Avec ses voitures Téo blanches et vertes, Patrick Gagné voulait révolutionner l’industrie du taxi. Véhicules électriques, application mobile, paiement automatisé… Tout y était. Il ne manquait qu’une chose: l’intelligence artificielle. Ce qui devint réalité à l'été 2017.

Taxelco, la société mère de Téo Taxi, qui a développé un logiciel utilisant des algorithmes empruntés à l’intelligence artificielle afin de couper de moitié, au moins, le temps d’attente de ses clients.

Un logiciel qui accomplit des miracles. «On va jusqu’à prédire le lieu où les passagers seront déposés, afin de libérer le véhicule pour les clients suivants à quelques mètres de là», illustrait dernièrement l’homme d’affaires montréalais.