«J'ai été l'un des rares proprios de Porsche sans cheveux gris» - Andrew Maravita, directeur général, Montréal, de Colliers


Édition du 12 Septembre 2015

«J'ai été l'un des rares proprios de Porsche sans cheveux gris» - Andrew Maravita, directeur général, Montréal, de Colliers


Édition du 12 Septembre 2015

Par Claudine Hébert

Andrew Maravita, directeur général, Montréal, de Colliers. [Photo : Jérôme Lavallée]

Andrew Maravita est comblé par son Audi A4 Quattro S-Line les jours de semaine, mais c'est au volant de sa Porsche 944 1986 - son auto de week-end - que le directeur général, Montréal, chez Colliers éprouve sa plus grande satisfaction.

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Les Affaires - Que représente cette Porsche pour vous ?

Andrew Maravita - Pour moi qui suis un passionné de courses automobiles - je ne rate jamais le Grand Prix de F1 à Montréal -, cette voiture constitue, à mes yeux, le point d'entrée dans ce sport. C'est mon petit bijou.

L.A. - Quand l'avez-vous achetée ?

A.M. - J'ai acheté ce modèle d'occasion en 1997 pour moins de 25 000 $, ce qui était un prix raisonnable à l'époque. J'ai magasiné cette voiture pendant trois mois. Elle appartenait à un particulier de la Floride et était en très bonne condition. J'avais la jeune vingtaine à l'époque, et je me disais que je serais l'un des rares proprios de Porsche au Québec sans cheveux gris.

L.A. - L'utilisez-vous pour des courses automobiles ?

A.M. - Pas vraiment. Mais je suis membre des clubs Porsche et Audi. Au début, je participais à quatre, voire à cinq événements par été, présentés sur les circuits de Tremblant, de Calabogie, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Ottawa, et de Watkins Glen, au nord de l'État de New York. Aujourd'hui, j'essaie d'insérer au moins deux de ces rendez-vous à mon agenda. Ces événements sont pour la plupart des cours de conduite avancée où l'on développe ses aptitudes de conducteur, notamment sur le plan de l'accélération et des sorties de courbes. Ces sorties permettent de rouler à plus de 220 km/h sans risquer d'attraper une contravention salée.

L.A. - Combien de kilomètres parcourez-vous par année avec votre Porsche ?

A.M. - Au moins 2 000 km. Je l'utilise principalement les week-ends, d'avril à novembre. Mis à part quelques virées dans les Laurentides et en Estrie, je ne roule pas pendant des heures et des heures. La suspension de la voiture est trop rigide. Le plus loin où je suis allé ? Le Maine.

L.A. - Est-ce que l'entretien est coûteux ?

A.M. - J'ai cessé de compter. À dire vrai, je ne veux pas réellement le savoir. C'est une voiture que j'ai restaurée et adaptée pour la piste. J'ai changé le moteur, les sièges intérieurs, la suspension, y compris les pneus à quelques reprises, à 500 $ pièce. J'oubliais, j'ai déjà eu un petit incident sur le circuit de Tremblant il y a sept ans. Je me suis retrouvé dans le mur de pneus après un 360º. Pas de blessure, mais la carrosserie était endommagée. Ah ! et puis zut, faites le calcul. J'ai dû investir au moins 25 000 $ supplémentaires depuis que je possède cette voiture.

L.A. - Avez-vous déjà songé à vous acheter une Porsche neuve ?

A.M. - Je rêve d'avoir une Porsche 911 GT3 RS. C'est ce qui s'approche le plus d'une Porsche de course, tout en permettant de rouler sur les routes. Au prix qu'elle coûte, autour de 175 000 $, je vais attendre encore quelques années... Peut-être le jour où j'aurai plusieurs cheveux gris !

L.A. - Et quelle est votre voiture pour tous les jours ?

A.M. - L'Audi A4, une allemande de la même famille que la Porsche. Elle est performante, sportive et confortable. Elle dispose de mes accessoires favoris pour la conduite au quotidien : un volant et des sièges sport, une chaîne hi-fi de 10 haut-parleurs ainsi qu'un toit ouvrant qui me procure un grand sentiment de liberté. D'ailleurs, ma première voiture était un Jeep Wrangler dont on pouvait enlever tous les panneaux. C'était un rêve de jeunesse. Mais avec le temps, j'ai constaté que ce type de véhicule brassait un peu trop sur la route.

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