Implanter un réseau de bus électriques, un casse-tête à Québec et à Montréal


Édition du 23 Août 2014

Implanter un réseau de bus électriques, un casse-tête à Québec et à Montréal


Édition du 23 Août 2014

Par Céline Gobert

Nouveau projet pilote à Montréal

Opter pour une recharge en bout de ligne pourrait s'avérer une solution.

À ce propos, la STM s'apprête à lancer le projet Cité Mobilité, qui vise la mise en service, sur trois ans, de trois bus standard de 12 mètres, 100 % électriques, construits par Nova Bus, de Saint-Eustache.

«Les moteurs sont conçus par TM4, de Boucherville. C'est un beau produit : efficace, silencieux et fabriqué localement», explique M. Chamberland.

Les travaux d'infrastructure pour les autobus à recharge rapide pourraient débuter en 2015 : quatre bornes de recharge lente seraient installées au dépôt d'autobus et deux stations de recharge haute puissance sur le parcours. Toutefois, ni date ni lieu n'ont été encore fixés. Le coût total est estimé à 14,5 millions de dollars, dont 12 M$ seraient financés par Québec.

L'intégration urbaine des équipements fixes amène son lot de défis. «Où installera-t-on les bornes ? s'interroge le directeur exécutif de la STM. Est-ce qu'on devra construire des abris pour les accueillir en pleine ville ? Faudra-t-il exproprier des personnes ? Dans quelles conditions peut-on assurer la rentabilité de ces équipements ?»

Selon les estimations de la STM, une borne permettrait à cinq ou six bus de se recharger en même temps. À terme, il faudrait environ 400 bornes; le nombre exact reste à évaluer.

La STM espère trouver des réponses à ces questions lors des opérations de démonstration du projet Cité Mobilité. «De 2016 à 2018, nous allons recueillir les données. Ensuite, nous présenterons nos conclusions au gouvernement, qui décidera s'il veut financer le projet», dit M. Chamberland. La STM, qui n'acquiert plus que des bus hybrides (elle en a huit au total), s'est donné jusqu'à 2025 pour finaliser les études.

Planification difficile

Du côté de la Ville de Québec, recharger un bus en fin de circuit nécessiterait l'aménagement d'un garage dans le Vieux-Québec. «Ce n'est pas la technologie idéale pour la recharge rapide, dit M. Mercier.

«Il faudrait remplacer les batteries en place par d'autres, préalablement chargées. L'endroit pour effectuer le remplacement des batteries doit se trouver à proximité du service offert, et un employé doit être présent. L'opération pour remplacer les batteries nécessite 20 minutes», explique-t-il.

De plus, la planification du service électrique dépend entièrement du produit testé et des lignes de bus en question. Comme il est impossible de prévoir la fiabilité et la disponibilité des équipements, il faut expérimenter et s'adapter. Un vrai casse-tête !

En outre, recharger les batteries d'un autobus demande beaucoup de puissance électrique. «Et en haute puissance, les tarifs d'Hydro Québec vous punissent...» explique François Chamberland. Pour tout le mois, Hydro-Québec facture en fonction de l'appel de puissance maximale maintenue pendant 15 minutes.

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