Bombardier a la ferme intention de prendre part au projet de TGV de la Floride, comme elle l'a fait dans de nombreux autres pays. Ci-haut, le Zephiro 250, déjà en opération en Chine. Photo: Bloomberg
Malgré son absence du dossier jusqu’à présent, Bombardier a bel et bien l’intention de proposer ses services pour le projet de train à grande vitesse (TGV), reliant Orlando à Tampa, en Floride.
En conférence téléphonique, ce matin, le président de Bombardier Transport, André Navarri, a confirmé vouloir remporter l’important contrat de 2,6 milliards (G$US) de la Florida High-Speed Rail.
«Tous les consortiums ne sont pas encore formés, a répondu M. Navarri aux questions de la presse, réaffirmant ainsi l’intention de Bombardier de participer à l’appel d’offres de l’agence du département des transports de la Floride.
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«Nous sommes en discussion avec plusieurs partenaires», a répondu M. Navarri, de Bombardier Transport, cherchant visiblement à rassurer ses interlocuteurs. Ce dernier n’a pas préciser les noms de ces partenaires portentiels.
Avant cette étape, qu’on attend pour le mois de mars, les entreprises devront participer à une première étape de qualification. Au terme de cette dernière, entre trois ou quatre groupes seront retenus.
Mais à ce jour, Bombardier est toujours absent du processus. On ne lui connaît non plus aucune association avec une autre entreprise, ce que requiert pourtant un mandat d’une telle importance.
«Nous sommes en discussion avec plusieurs partenaires», a répondu M. Navarri, de Bombardier Transport, cherchant visiblement à rassurer ses interlocuteurs. Ce dernier n’a pas préciser les noms de ces partenaires portentiels.
Des concurrents de taille
Déjà au moins sept équipes sont de la partie. Alstom, par exemple, a créé un consortium avec le groupe britannique Virgin. Un autre géant, Siemens, s’est associé lui avec la française Veolia.
Par ailleurs, des entreprises chinoises ont également établi un partenariat avec le constructeur américain de locomotives GE Transportation. Des multinationales coréennes, comme Samsung et Hyunday Rotem, font aussi équipe.
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Les sociétés japonaises Sumitomo Corporation et Mitsubishi International ont quant à elles créé une équipe avec la britannique Balfour Beatty Rail, spécialisée dans les infrastructures ferroviaires.
En 2003, Bombardier a failli décrocher le contrat de construction du train à haute vitesse Tampa-Orlando avec un partenaire américain, Fluor Corporation. Les autorités floridiennes l'avait alors choisi comme soumissionnaire privilégié. Toutefois, l'opposition du gouverneur Jeb Bush, un républicain, avait fait dérailler le projet.
À la fermeture des marchés, ce jeudi, l'action de Bombardier s'établissait à 4,70$, en baisse de 0,07$, ou de 1,47% par rapport à son prix de fermeture de la veille.
