Photo : lesaffaires.com
La Société de transport de Montréal (STM) dit vouloir prendre le temps d’étudier le dossier déposé ce matin à la Cour supérieure par le consortium Bombardier-Alstom avant d’émettre quelque commentaire que ce soit dans le dossier du renouvellement des voitures du métro de Montréal.
«Nos procureurs sont en train de regarder tout cela avec attention. Mais étant donné son importance, on parle quand même d’un dossier volumineux, cela pourrait prendre encore quelque temps», a répondu la porte-parole de la STM, Odile Paradis, à LesAffaires.com. Cette dernière n’a pu préciser si la société serait en mesure d’émettre un commentaire d’ici la fin de la journée, ni au cours des prochains jours.
Rappelons que le consortium s'est adressé à la Cour supérieure du Québec ce matin afin de faire invalider l'avis public international émis par la Société de Transport de Montréal (STM), le 22 janvier dernier, et tout le processus qui en découle dans le fameux dossier du renouvellement de la flotte de voitures du métro de Montréal.
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Dans leur requête d'une quinzaine de pages, obtenues par LesAffaires.com, Bombardier et Alstom soutiennent que la STM n'a pas respecté les procédures établies par le ministère des Affaires municipales en avril 2009 et qui devaient dicter les actions de la société de transport montréalaise dans tout le processus ayant mené notamment à la diffusion d'un avis international d'expression d'intérêt.
Dix jours pour réagir
Selon les documents déposés au greffe de la Cour supérieure du district de Montréal, ce matin, par le consortium composé de Bombardier et Alstom, la STM dispose de dix jours pour faire valoir son point de vue, «par écrit, personnellement, ou par avocat», au Palais de justice de Montréal.
À défaut de comparaître, un jugement pourra être rendu contre la STM, dès l’expiration de ce délai de dix jours.
Si par contre, les procureurs de la STM choisissent de déposer une défense, la requête du duo Bombardier-Alstom devrait être présentée devant le tribunal, en principe, au Palais de justice de Montréal, le matin du 21 juin 2010, à 9 heures.
