Essence: les Québécois changent leurs plans de vacances

Publié le 14/06/2011 à 13:23, mis à jour le 14/06/2011 à 13:56

Essence: les Québécois changent leurs plans de vacances

Publié le 14/06/2011 à 13:23, mis à jour le 14/06/2011 à 13:56

Par Mathieu Lavallée

Dans un sondage de CAA-Québec, 55 % des répondants ont indiqué que le prix de l'essence aura un impact sur la planification des vacances d'été en 2011. Photo : Bloomberg

La hausse des prix de l'essence à la pompe depuis les 12 derniers mois incite les vacanciers à diminuer les distances qu'ils vont parcourir cet été, selon ce que révèle un sondage mené par CAA-Québec.

En fait, 55 % des répondants ont indiqué que le prix de l'essence aura un impact sur la planification des vacances d'été en 2011.

« Il est impossible de couper sur l'essence pour se rendre du point A au point B », a commenté Cédric Essiminy, porte-parole de CAA-Québec. Ce qui laisse deux options : se rendre moins loin ou diminuer d'autres dépenses.

L'été dernier, le litre d'essence dans la région de Montréal se vendait entre 1,10 $ et 1,12 $. Aujourd'hui, les prix oscillent entre 1,25 $ et 1,34 $ le litre dans la grande région métropolitaine.

« Considérant que le moyen de transport utilisé pour 3 vacanciers sur 4 demeure l'automobile, il est compréhensible que les prix plus élevés de l'essence aient un impact sur le budget de vacances familiales, souligne Mme Sophie Gagnon, vice-présidente adjointe aux relations publiques et gouvernementales chez CAA-Québec.

« Et malheureusement, il semble que les hôteliers, les restaurateurs ainsi que les lieux de divertissement pourraient en faire les frais, selon les données recueillies », a-t-elle ajouté. Si 57 % des répondants au sondage pensent se rendre moins loin, 26 % envisagent réduire les dépenses pour les divertissements, 21 % séjourneront moins longtemps à l'extérieur et 21 % iront moins souvent au restaurant.

D'ailleurs, certains ont carrément décidé de ne pas prendre de vacances. Alors qu'ils étaient 80 % à vouloir profiter de la belle saison pour prendre du repos l'an dernier à pareille date, ils ne sont plus que 70 % cette année.

Certains vont même jusqu'à ne prévoir aucun déplacement qui comporte une nuit à l'extérieur de leur domicile. Alors qu'ils étaient 4 % à y songer l'an dernier, ils sont maintenant 7 %.

Environ la moitié des Québécois restent dans la province pour leurs vacances. La côte est des États-Unis est privilégiée par 14 % des répondants.

CAA-Québec effectue ce sondage deux fois par année : une première fois avant les vacances estivales, et une seconde fois à l'automne pour vérifier si les intentions se sont concrétisées. « Généralement, les différences sont minimes entre ces deux étapes », a précisé M. Essiminy.

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