Miser sur l'environnement, un choix payant pour AXOR Experts-Conseils


Édition du 17 Septembre 2016

Miser sur l'environnement, un choix payant pour AXOR Experts-Conseils


Édition du 17 Septembre 2016

Marc-André Desjardins, vice-président, division environnement, AXOR Experts-Conseils.

AXOR Experts-Conseils (ou AEC, 19e au classement des Grands de l'ingénierie de Les Affaires) a réussi à se démarquer grâce à diverses spécialités, principalement dans l'environnement. La firme est en croissance et a bon espoir de continuer sur sa lancée.

Son chiffre d'affaires est resté stable au cours des dernières années, et son effectif a augmenté de 13,3 % de 2015 à 2016, portant le nombre total de ses employés à 170. La firme a même ouvert un bureau à Baie-Comeau en 2013, qui est passé de 3 à 12 employés.

«AEC est une entreprise de créneaux», indique Marc-André Desjardins, vice-président, division environnement. La firme a particulièrement développé un savoir-faire dans les bioénergies, les biocarburants, la biométhanisation et les infrastructures vertes. «Le marché du génie est très concurrentiel. On a donc choisi de se démarquer dans des secteurs ciblés en développant des expertises pointues», indique Marc-André Desjardins.

Sur la Côte-Nord, AEC, qui a aussi des bureaux à Montréal, Longueuil et Sept-Îles, où la société a vu le jour en 1972, oeuvre également dans les domaines de la métallurgie, des infrastructures et des bâtiments. AEC travaille notamment sur le projet de construction de la première usine de biocarburant à Port-Cartier.

Par ailleurs, AEC a créé une filiale dévolue à la construction, qui a apporté une croissance d'environ 10 %. «Cette filiale, c'est un gros atout pour nous positionner sur le marché, car les clients veulent une solution clés en main», explique Marc-André Desjardins.

AEC est présente sur le marché des municipalités. «On a pu se positionner dans plusieurs projets d'infrastructures urbaines à Montréal grâce à notre taille modeste qui contribue à notre compétitivité», affirme Marc-André Desjardins. Toutefois, «on n'a jamais été tributaires des marchés publics, car depuis 10-15 ans, le secteur industriel a pris une part importante des projets qu'on réalise», poursuit-il.

Marc-André Desjardins envisage l'avenir avec optimisme : «Notre position dans les bioénergies nous permet d'être confiants. L'investissement privé a connu un certain ralentissement, mais on sent qu'il y a une reprise. On espère seulement que le secteur minier va lui aussi reprendre.»

Se tailler une place dans les grands projets et les marchés étrangers

AEC veut renforcer sa présence au Québec et songe à l'accroître aussi à l'étranger, mais «notre petite taille est un défi pour aller à l'extérieur», reconnaît le vice-président d'AEC. «Notre grand défi est de nous positionner dans les grands projets et à l'extérieur du Québec, où les plus grandes firmes prennent la part du lion.»

Actuellement, le Québec représente 80 % des activités de la firme, l'Ontario et les Maritimes, 15 % au total, et l'Afrique du Nord, 5 %.

Pour croître, la firme n'écarte pas la possibilité de nouer des partenariats, mentionne le vice-président. «Nous privilégions pour l'instant une croissance interne. Cependant, d'autres firmes nous approchent ; certaines sont intéressées par notre positionnement sur la Côte-Nord. On regarde toutes les possibilités.»

 

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