Heureux de contribuer au gigantesque projet d'Osisko

Publié le 22/09/2009 à 12:09

Heureux de contribuer au gigantesque projet d'Osisko

Publié le 22/09/2009 à 12:09

" Tous les matins, je me lève en me disant que je suis chanceux de faire ce que je fais ", avoue John-Paul McGrath, un bachelier en génie mécanique de 26 ans qui travaille chez BBA depuis deux ans.

Au quotidien, cet ingénieur junior en équipements et procédés industriels dans le secteur minier travaille à la conception des systèmes de pompage et de tuyauterie de la future usine des installations de la mine d'or à ciel ouvert d'Osisko, à Malartic, en Abitibi.

Ces jours-ci, il travaille à calculer la dimension des tuyaux de l'usine de traitement du minerai à construire. Son apport permet aux dessinateurs de réaliser les plans des systèmes de tuyauterie que des concepteurs intégreront à des infographies 3D. Leur objectif est de représenter de manière aussi réaliste que possible la future mine, dont les réserves sont estimées à 6,3 millions d'onces d'or.

Une expérience très stimulante

Le jeune homme se dit privilégié de participer à un projet si gigantesque, qui nécessitera le déménagement d'une partie du centre-ville de Malartic. " Plusieurs ingénieurs travaillent au projet, dont certains sont très expérimentés. Pouvoir travailler avec eux et apprendre en les côtoyant est une occasion professionnelle extraordinaire ", dit-il.

Comme la construction de la mine à laquelle oeuvre ce diplômé de l'Université Memorial de Terre-Neuve n'est pas encore commencée, il travaille du centre-ville de Montréal... à un projet dont le coeur est situé à plus de six heures de route. Évidemment, il aimerait aller voir sur place les résultats de son travail quand tout sera prêt, comme il a déjà eu la chance de le faire dans le passé. Il ne sait pas encore s'il le pourra aussi cette fois-ci. "

C'est vraiment stimulant de voir un projet prendre vie après y avoir travaillé pendant des semaines. C'est une très grande satisfaction ", dit-il.

Travailler dans un secteur sensible aux cycles économiques ne l'a jamais inquiété outre mesure. " Quand certains métaux baissent, d'autres montent. Donc il y a toujours de l'activité dans l'industrie minière ", dit-il.

Et il a bien raison de ne pas s'en faire, si on se fie à Emploi-Québec. Dans ses perspectives 2008-2012 pour le secteur de l'extraction minière, l'organisme soutient que, malgré le ralentissement de l'économie américaine, l'industrie continuera de bénéficier du prix élevé de l'or et des métaux usuels en raison de la robustesse de la demande mondiale. L'organisme provincial prévoit une croissance de la production de 3,9 % par année et un gain de 2 100 emplois entre 2007 et 2012, soit une croissance moyenne de l'emploi de 2,2 % par année.

La diversité des projets et le fait que plusieurs disciplines du génie soient requises pour la plupart des installations minières devraient contribuer à attirer les travailleurs dans le domaine minier, un secteur résolument d'avenir.

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