«Nous avons rapatrié beaucoup d'activités au Québec à la suite de l'achat d'AXA» - Charles Brindamour, chef de la direction, Intact Corporation financière

Publié le 07/04/2012 à 00:00, mis à jour le 02/05/2012 à 10:17

«Nous avons rapatrié beaucoup d'activités au Québec à la suite de l'achat d'AXA» - Charles Brindamour, chef de la direction, Intact Corporation financière

Publié le 07/04/2012 à 00:00, mis à jour le 02/05/2012 à 10:17

Par Dominique Beauchamp

Charles Brindamour, pdg de l'assureur Intact, était conférencier du Rendez-vous financier Les Affaires tenu le 29 mars, à Montréal. Il a répondu aux questions de notre journaliste Marie-Claude Morin.

LES AFFAIRES - L'an dernier, vous avez réalisé une transaction majeure en achetant AXA Canada pour 2,6 milliards de dollars (G$). Où en est l'intégration ?

Charles Brindamour - Nous respectons notre plan, y compris les 100 millions de dollars de synergies après impôts promis. Mais comme la priorité est le service, pour conserver les clients d'AXA, nous y concentrons notre énergie, plutôt que de chercher à dépasser les synergies prévues. Il faudra encore de trois à six mois pour bien évaluer la rétention des clients, mais c'est en ligne avec nos attentes.

L.A. - Vous dites ne pas aimer que les Québécois qualifient Intact d'assureur torontois. Pourquoi ?

C.B. - Les gens ne nous connaissent pas bien. Les racines de l'organisation viennent du Groupe Commerce, il y a plus de 100 ans. Sur nos 10 000 employés, 4 000 sont au Québec. Un élément encore plus important, c'est que nos équipes ne font pas que du service à la clientèle pour le marché local : plusieurs de nos secteurs névralgiques et de nos dirigeants sont ici, au Québec. Le président d'Intact Assurance a son bureau à Montréal, tout comme celui de belairdirect, qui travaille à Anjou en compagnie de la majorité de son équipe.

L.A. - Avez-vous des projets pour accroître vos activités ici ?

C.B. - Il n'y a pas de projet majeur, autre que celui de se concentrer sur l'intégration d'AXA. Nous avons rapatrié beaucoup d'activités au Québec à la suite de la transaction. Nous comptons maintenant 500 professionnels en informatique à Montréal et à Saint-Hyacinthe. Nos 12 G$ d'actif, dont les 3 G$ qu'AXA impartissait, sont gérés dans nos bureaux de Montréal, tout comme les risques, la finance, la trésorerie et une bonne partie du contentieux. Sans oublier notre équipe de plus de 100 actuaires au Québec, responsable de la R-D.

L.A. - Vous visez à stimuler l'expansion de belairdirect. Cela se fera-t-il à partir de Montréal ?

C.B. - Oui. Le coeur des opérations de belairdirect est à Anjou, dans l'est de Montréal. Nous avons des équipes de vente et de souscription en Ontario, qui est l'autre marché de belairdirect, mais la direction est ici. Nous aimerions développer les compétences de belairdirect ailleurs au Canada. Peut-être pas la marque, mais certainement ses compétences.

Nous envisageons aussi des acquisitions dans ce créneau [assurance sur le Web]. La grande partie de l'expansion serait coordonnée à partir de Montréal, mais nous aimons avoir une présence physique dans les marchés où nous opérons.

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street

Mis à jour à 17:10 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour il y a 43 minutes | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.