Notre marché de l'immobilier commence à peine à montrer des signes de faiblesses. Nous sommes bien en retard par rapport aux États-Unis. Si nous connaissons une régression du prix des maisons assez importante, un carnage financier est tout à fait réaliste.
Lors des dernières années, les ménages qui étaient trop endettés ont longuement bénéficié de l'appréciation du nid familial. Il était possible de payer les dettes de carte de crédit par le biais d'une augmentation de la marge d'hypothécaire, pour ne citer qu'un exemple.
C'est tout un coup de main! Les faillites sont occasionnées lorsque les gens n'ont plus aucun recours au crédit, et qu'ils n'arrivent pas à faire leurs paiements. Tant et aussi longtemps qu'on peut emprunter davantage, il est difficile de se prononcer sur la situation financière des Canadiens.
Le vrai test surviendra lors de la prochaine crise immobilière. Dans ce contexte, nous verrons à quel point nos banques sont solides. Il faut noter que les réserves (l'argent mis de côté pour les pertes futures) de nos banques sont loin de suffire en cas de scénario noir. Il faut donc rester prudent et éviter de conclure trop rapidement. Lorsque l'on fait des comparaisons, on doit utiliser des contextes comparables!
RÉAGIR À CE BLOGUE...