«La déréglementation entreprise depuis 25 ans aux États-Unis n’a pas été poussée aussi loin au Canada», précise-t-il.
Stephen Jarislowsky, président du conseil et directeur chez Jarislowsky Fraser, est du même avis.
Selon lui, la déréglementation bancaire moins poussée au Canada et les liens moins forts entre les banques canadiennes et les banques américaines rendent les banques canadiennes moins menacées par la crise des liquidités des banques américaines.
Luc Girard, directeur du groupe conseil en portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins, soutient quant à lui que les financières canadiennes ont des modèles d'affaires plus prudents et une meilleure capitalisation.
En cas de crise plus importante au Canada, M. Jarislowsky souligne toutefois que la Banque du Canada n’aurait aucun intérêt à laisser les emprunteurs faire la file devant les banques.
Il croit qu’elle n’hésitera pas à injecter des fonds dans l’économie pour ne pas mettre un frein aux emprunts.
Rodrigue Tremblay n’exclut d’ailleurs pas complètement la possibilité que nous soyons au début de la «Grande dépression du début du 21e siècle».