S'exprimant au cours d'une conférence d'un centre de réflexion, Juncker s'est dit surpris par le fait que le gouvernement américain soit désormais disposé à s'impliquer dans l'économie après s'être interdit de le faire pendant des années.
"Le Royaume-Uni et les Etats-Unis nous ont dit constamment que l'Etat devait se montrer très réticent à l'idée d'intervenir en économie", a souligné Juncker qui a fait part de ses doutes sur l'efficacité du plan de sauvetage américain.
Le week-end dernier, les ministres des Finances des 27 réunis à Nice ont décidé de ne pas suivre les Etats-Unis et de ne pas mettre en place un plan de sauvetage similaire de déductions fiscales destinées à relancer la consommation.