«Vendre des médicaments, c'est ma passion» - Jonathan Ross Goodman, de Thérapeutique Knight

Offert par Les Affaires


Édition du 28 Février 2015

«Vendre des médicaments, c'est ma passion» - Jonathan Ross Goodman, de Thérapeutique Knight

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Édition du 28 Février 2015

À l'exemple de Paladin, Jonathan Goodman n'a pas l'intention d'acquérir des licences pour le marché américain. «Trop de compagnies canadiennes le font et en reviennent avec moins d'argent. Nous préférons vendre des médicaments là où personne ne veut aller parce que c'est trop loin, trop petit, trop compliqué, comme l'Afrique du Sud ou la Russie.»

Contrairement à Paladin toutefois, Knight investit dans des fonds de capital de risque. En quelques mois, l'entreprise de 12 employés a misé 110 millions de dollars dans cinq fonds, dont la québécoise Teralys, et elle investira encore 20 M$ cette année. «Cette stratégie nous positionne pour obtenir des licences de médicaments», signale Amal Khouri, vice-présidente, développement d'affaires.

Un départ canon

Knight, qui a amassé 255 M$ lors de ses trois premières semaines en Bourse, puis 100 M$ de plus quelques mois plus tard, détient déjà cinq produits dans son portefeuille. Parmi eux figurent ATryn, un médicament pour prévenir les thromboses chez les femmes atteintes d'un certain déficit héréditaire, et Impavido (leishmaniose). Elle a aussi accordé des prêts garantis à quatre entreprises, dont Synergy Strips, qui commercialise un supplément pour la santé du cerveau, en plus d'acquérir la torontoise NeurAxon.

«Nous regardons actuellement plus de 80 occasions d'investissement, dont une douzaine plus sérieusement», dit Amal Khouri.

«Cela peut prendre des années avant de porter ses fruits, mais Knight est une entreprise pour mes petits-enfants, dit Jonathan Goodman qui a trois enfants, âgés de 10 ans et moins. C'est le prochain Paladin.»

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