Une industrie qui rayonne à l'échelle mondiale


Édition du 30 Septembre 2017

Une industrie qui rayonne à l'échelle mondiale


Édition du 30 Septembre 2017

[Photo : 123rf.com]

À titre de directrice générale de la Technopole maritime du Québec (TMQ), Noémie Giguère constate l'intérêt qu'éveille le Québec dans l'industrie biomarine mondiale.

«La qualité et la quantité de nos ressources nous distinguent et attirent l'attention de nombreux pays, dont la Chine, explique-t-elle. Notre industrie dans ce domaine est émergente. Les autres pays nous regardent pour voir comment nous évoluerons et jusqu'où nous irons.»

Pour l'instant, le Québec compte plus de 20 entreprises directement engagées dans les biotechnologies marines, plus de 70 usines de transformation et une flotte d'environ 1 000 bateaux. Les première et deuxième transformations de la matière se font surtout dans les régions de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, alors que les biotechnologies sont davantage l'affaire du Bas-Saint-Laurent, où l'Université du Québec à Rimouski joue un rôle de propulseur. Les transformations plus avancées, par exemple en molécules utilisables dans les produits pharmaceutiques ou cosmétiques, se font plus souvent à Québec ou à Montréal.

La TMQ s'efforce de promouvoir le secteur à l'international et d'offrir aux entreprises et aux centres de recherche québécois des occasions de réseautage et de partenariats, par exemple par l'intermédiaire de la conférence BioMarine ou de la Sea Tech Week. Elle accueille aussi des délégations étrangères, notamment de la France et de la Chine (en 2016). Ces actions se traduisent par des gains bien réels pour les participants. À la suite de leur participation à BioMarine 2016, à Oslo, 12 organisations membres de la TMQ ont rapporté avoir établi 85 nouveaux contacts, dont une trentaine à fort potentiel d'affaires. Un quinzaine d'ententes ont été signées sur place ou l'ont été peu après, et une vingtaine de projets ont été confirmés, pour une valeur totale de 712 000 $.

«La TMQ avait une portée régionale, qui est maintenant devenue provinciale, souligne Noémie Giguère. Cela reflète la volonté du gouvernement québécois, inscrite notamment dans sa Stratégie maritime, d'accélérer le développement de l'industrie des biotechnologies et de la valorisation de la biomasse marine au Québec.»

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