La chef des communications et stratégies chez Wyeth Canada, Isabelle Lavoie, a indiqué ne pas encore savoir si des suppressions d’emplois seront effectuées à Montréal.
Même chose du côté de Pfizer Canada, où la directrice des communications, Rhonda O’Gallagher, soutient qu’il est trop tôt pour connaître l’impact de l’acquisition sur les activités de Pfizer et de Wyeth au Canada.
Selon Bloomberg, Pfizer prévoit que l’expiration du brevet du Lipitor et la mise en marché d’équivalents génériques provoqueront une baisse de 12 milliards de dollars de ses ventes à partir 2011.
L’entreprise devra alors réduire de 70% les coûts de Wyeth en recherche, marketing et administration pour garder ses revenus au niveau actuel (2,69 dollars par action) entre 2010 et 2015, selon Tim Anderson, analyste chez Sanford C. Bernstein à New York.
«Ce type de décision est nécessaire pour donner de la valeur aux actionnaires de Pfizer», soutient Seamus Fernandez, analyste chez Leerink Swan à Boston.
À son arrivée à la tête de Pfizer en juillet 2006, l’actuel chef de la direction, Jeffrey Kindler, avait congédié plus de 15 000 employés en deux ans et fermé cinq centres de recherche.
L’acquisition crée une entreprise ayant un revenu annuel d’environ 55% plus élevé que le deuxième plus important fabricant de médicaments au niveau mondial, GlaxoSmithKline.