Le marché des boulettes a certes été faible ces dernières années, mais selon les juniors qui veulent en faire (CIM, New Millenium), il est appelé à remonter dans les prochaines années. Ce marché n'est pas tant en Chine qu'en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient et en Indonésie, là où on espère des projets d'infrastructures.
Retour d'un oligopole ?
Un autre facteur de succès requis pour le fer canadien : le moment opportun.
Sandy Chim estime que les surplus actuels de fer, générés par la hausse de production des quatre acteurs dominants - Rio Tinto, Vale, BHP et Fortescue Metals Group -, ne seront pas absorbés par le marché avant 2018.
À l'heure actuelle, le puissant quatuor inonde le marché dans le but d'éliminer les producteurs à coûts élevés. Une fois la concurrence éliminée, ils veulent recréer la situation d'oligopole connue avant 2007, alors que le fer ne bénéficiait pas de marché au comptant (spot), et faire remonter les prix.