Un parc et une usine d'hydroliennes à Montréal

Publié le 10/03/2012 à 00:00, mis à jour le 12/03/2012 à 11:21

Un parc et une usine d'hydroliennes à Montréal

Publié le 10/03/2012 à 00:00, mis à jour le 12/03/2012 à 11:21

Exploiter le courant

Les hydroliennes de RER fonctionnent un peu comme des éoliennes, mais sous l'eau. Elles exploitent le simple courant d'un cours d'eau, sans compter sur la force de la gravité pour actionner les pales, comme dans le cas des turbines hydroélectriques classiques.

D'un point de vue environnemental, Imad Hamad vante les vertus de sa machine, qui ne nécessite aucune construction de barrage et ne gêne pas la vue. Mais Northland Power, RER et le gouvernement devront tout de même surveiller les effets de ces machines sur les poissons. Pour Gaëtan Lafrance, professeur honoraire à l'INRS-Énergie et matériaux, cette question risque de poser problème. «En général, les écologistes n'aiment pas ce qui est dans l'eau», dit-il. Mais le patron de RER assure que sa technologie aura un impact minime sur la faune.

GARDER L'EXPERTISE

L'américaine Æcom a bien failli mettre la main sur la technologie TRÉC. Le géant américain a racheté l'ancien propriétaire de RER, la firme de génie-conseil RSW, en 2010. Mais les dirigeants de la division ont refusé de vendre. «Dans l'éolien, on est devenus des poseurs de boulons au Québec. Moi, j'ai tout mis sur la table pour que l'expertise et les profits restent chez nous, dit Imad Hamad, l'un des quatre actionnaires de la firme. J'ai réhypothéqué ma maison pour financer l'entreprise.»

Depuis 2008, le Libanais d'origine a investi un million de dollars dans la société et sa technologie d'hydroliennes.

Ses partenaires sont l'ancien pdg de RSW, Georges Dick, Jacques Mercier et Émile Marquis.

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