«Nous n’avons pas encore vu le creux. Les deux prochains trimestres seront très difficiles», affirme le président et chef de la direction de la société, James Lopez, en point de presse avant l’assemblée annuelle des actionnaires de l’entreprise qui s’est tenue ce matin à Montréal.
Ce dernier affirme que le prix du bois d’œuvre sur les marchés internationaux est «ridiculement bas» et qu’il ne sert à rien de produire pour ensuite vendre sous le prix coûtant et brûler des liquidités. M. Lopez soutient que la production sera réduite de 30% et que l’entreprise devra réduire ses coûts fixes en conséquence.
«Nous ne sommes pas surpris par la récession, mais son ampleur dépasse tout ce que nous avions imaginé», confie James Lopez.
Le chef de la direction financière Michel Dumas ne voit pas d’amélioration à court terme dans les principaux marchés desservis par Tembec. Il croit que l’entreprise vivra des moments difficiles tant que l’immobilier américain n’aura pas repris de la vigueur: «Tembec œuvre dans une industrie cyclique. Quand le cycle est mauvais, la société écope», résume-t-il.
Donnée peu encourageante pour Tembec, les ventes de maisons neuves aux États-Unis ont baissé de 15% à 331 000 en décembre, selon les estimations du département du Commerce. C’est le niveau le plus bas jamais enregistré depuis que l’organisme a commencé la compilation de ces données, en 1963.
Écoutez l'entrevue avec le chef de la direction financière de Tembec :
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