Labrador Iron Mines a précisé qu'elle n'aura pas besoin de retourner sur le terrain pour remettre ces informations au ministère puisque la plupart d'entre elles ont déjà été collectées.
Toutefois, cette demande d'informations additionnelles occasionnera un délai puisque la loi prévoit dans ce cas une nouvelle période d'examen (public et ministériel). Ce nouvel examen ainsi que le temps que prendra la préparation de la nouvelle soumission devrait prendre une centaine de jours, estime la compagnie.
Labrador Iron Mines a par ailleurs souligné lundi que l'Agence canadienne d'évaluation environnementale a aussi complété son examen du projet et qu'elle a jugé qu'une évaluation au niveau fédéral n'est pas requise. Cette décision a été prise à la suite de la récente réception d'un avis du ministère des Pêches et des Océans à l'effet qu'une autorisation de "détérioration, destruction ou perturbation de l'habitat" ne sera pas requise.
D'autres instances fédérales, dont Environnement Canada, Transports Canada, Ressources naturelles Canada, Santé Canada et l'Office des transports du Canada ont aussi complété leur examen du projet et confirmé qu'elles n'avaient pas de raisons de demander la tenue d'une évaluation environnement fédérale.
Par ailleurs, le Bureau de gestion de grands projets a déjà déclaré que le projet ne constitue pas un projet majeur au sens de son mandat.