«Quand il pleut, on n'annule pas le mariage» – André Gaumond

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Novembre 2014

«Quand il pleut, on n'annule pas le mariage» – André Gaumond

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Novembre 2014

Par Suzanne Dansereau

Le président de Virginia, André Gaumond

Le prix de l’or n’a pas été pris en considération dans la décision d’unir Redevances Aurifères Osisko et Mines Virginia. Ce qui sautait aux yeux, c’est que les deux minières étaient faites l’une pour l’autre, explique le président et chef de la direction de Mines Virginia.

« Les gens dans notre entourage nous le disaient : votre alliance va de soi, elle est naturelle », relate André Gaumond, lors d’une entrevue accordée à Les Affaires au lendemain de l’annonce de la fusion entre l’entreprise qu’il a fondée voilà plus de 20 ans et celle que les développeurs de la mine d’or Canadian Malartic en Abitibi ont créée quelques semaines après avoir été achetés par Agnico-Eagle et Yamana Gold, l’an dernier. Une fusion qui élève à 1,3 G la capitalisation boursière de la nouvelle entité qui porte le nom de Redevances Aurifères Osisko.

« Ce que nous avons réuni, poursuit-il, ce sont les deux plus belles redevances d’or du monde [des entreprises qui possèdent des droits sur la production de la mine, mais pas sur la mine elle-même] à ne pas appartenir aux grandes entreprises du secteur, celles de la mine Eleonore et de la mine Canadian Malartic. Et elles sont entre les mains d’une minière québécoise, ce que j’appelle un mining house québécois, comme Cambior en était un. »

Lorsque le prix de l’or a fait une grande chute le mois dernier, le titre de Mines Virginia a perdu le tiers de sa valeur. Mais « quand il pleut, on n’annule pas la cérémonie », fait remarquer M. Gaumond. Sauf que cela met une chose en perspective : la prime de 41 % que représente le prix de l’achat de Mines Virginia n’est pas si mirobolante, car elle n’était que de 10 % lorsqu’elle a été conçue, souligne-t-il.

Par contre, la baisse du prix de l’or diminue le pouvoir d’achat de la nouvelle entreprise, car tant Virginia qu’Osisko sont payées en or. En même temps, la faiblesse du métal précieux signifie que la nouvelle entreprise a l’embarras du choix si elle veut acheter des projets en quête de financement.

Tant M. Roosen, président de Redevances aurifères Osisko, qu’André Gaumond signalent qu’ils ne sont pas pressés de diluer la richesse de la nouvelle entreprise. Même le projet phare de Mines Viginia, Mine Coulon à la baie James, ne verra pas son budget augmenté.

Une chose est claire toutefois : 80 % de leurs acquisitions futures seront dans l’or.

Leur expertise est réputée : André Gaumond, le champion des découvertes, Brian Coates, le champion des négociations d’ententes, et Sean Roosen, le champion du marketing. Voilà le trio du nouveau mining house du Québec inc.

Sortiront-ils de la belle province ? M. Gaumond, qui n’a jamais voulu quitter le terrain de jeu qu’il connaît bien – plus particulièrement le Nord-du-Québec – n’est pas fermé, cette fois, à l’idée d’aller voir ailleurs dans le monde. « On regarde toutes les occasions », dit-il.

 

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