«Devant la situation financière très problématique et irrémédiable de Pétromont», les commanditaires de l'entreprise, à savoir la Société générale de financement du Québec (SGF) et Dow Chemical Canada, ont décidé de tout arrêter.
Pourquoi cette fermeture? Parce que «Pétromont a été frappée de plein fouet par plusieurs facteurs défavorables, notamment la variabilité incessante de la devise canadienne et les difficultés persistantes d'obtenir des matières premières, à base de pétrole, à des prix compétitifs», explique la direction de Pétromont.
Les installations pétrochimiques concernées ont été rendues libres d'hydrocarbures et de gaz et «ne présentent aucun risque pour les communautés environnantes», selon la direction de Pétromont par voie de communiqué.
Il ne reste qu'une dizaine d'employés qui seront chargés d'assumer une «fermeture ordonnée» de l'entreprise fondée en 1980, a expliqué le porte-parole de Pétromont, Louis Rail, à LesAffaires.com.
Ce petit groupe va élaborer le plan de réhabilitation du site, le démantèlement des installations et la vente d'actifs encore utilisables.