En matinée, la chute du prix du brut témoignait déjà de l'inquiétude des marchés malgré l'accord de principe conclue en fin de semaine, à Washington, pour venir à la rescousse des entreprises financières américaines.
Plusieurs analystes prévoient qu'il y aura un inévitable déclin de l'économie mondiale.
L'extension de la crise financière à l'Europe avive aussi les craintes d'un ralentissement économique global. L’agence Reuters rapporte qu’une note de la Deutsche Bank affirme que «du point de vue du marché des matières premières, l'inquiétude la plus pressante porte sur l'ampleur de la propagation du virus américain au monde entier et plus particulièrement à la Chine».
Ces éléments font oublier la lente reprise de la production dans les régions récemment touchées par les ouragans aux États-Unis, ainsi que l’incertitude par rapport au programme nucléaire iranien.
Avec PC et Reuters