Le baril de pétrole recule davantage alors que les investisseurs sombrent à nouveau dans le pessimisme par rapport à un ralentissement de la demande mondiale.
Les investisseurs anticipent une nouvelle baisse dans les prévisions de demande mondiale de pétrole par l'Agence internationale de l'énergie mercredi.
Pour que la demande mondiale progresse, les investisseurs tablent sur des plans de relance massifs partout dans le monde.
L'annonce lundi d'un plan de relance massif en Chine avait contribué à faire remonter le baril. Cependant, après des analyses plus approfondies, les économistes ont douté de la portée effective de ce plan.
D'autre part, les États-Unis sont aussi sur le point d'annoncer de nouvelles mesures mais les déboires de son industrie de l'automobile et les inquiétudes persistantes sur le marché immobilier continuent de peser sur sa capacité de récupération.
Ce sont bel et bien les critères affectant la demande qui dominent le sentiment du marché. Ainsi, plusieurs indicateurs de tension sur l'offre sont passés quasiment inaperçus. Telle l'annonce par l'Arabie saoudite d'une réduction de sa production de 5% en décembre qui a laissé les investisseurs de marbre.
D'autre part, les anticipations de faiblesse persistante se manifestent. Ainsi, le Mexique a-t-il vendu à terme la quasi-totalité de sa production de pétrole pour 2009 au prix de 70 dollars américains le baril, annonce le Financial Times.
C'est là un signe que le Mexique, dont les revenus dépendent, du pétrole anticipe une faiblesse prolongée des prix.
