Selon l'article, les membres du conseil de Total se rencontraient pour discuter d'une offre d'achat dont la valeur pourrait totaliser jusqu'à 19,7 milliards de dollars, soit 38 dollars par action.
L'entreprise française aurait obtenu une garantie de financement de près de 12 milliards de dollars auprès d'un consortium de banques et payé une commission d'engagement de plus de 200 millions de dollars.
Un porte-parole de Nexen a cependant assuré qu'il ne s'agissait que d'une rumeur et que la société n'avait pas été approchée par Total à cet égard.
Le titre de Nexen a terminé en hausse de 9,29% à Toronto et de 7,10% à New York, passant respectivement à 23,8 dollars et 18,85 dollars américains. En octobre, l’indice avait atteint un creux sur 52 semaines à 13,3 dollars à la bourse de Toronto.
Le volume de transactions a dépassé 26 millions de titres à Toronto et 52 millions de titres à New York. Un communiqué de presse émis par Nexen, diffusé à la demande de la Bourse de Toronto en raison du fort volume sur son titre, a affirmé que la direction n'avait pas connaissance de développements corporatifs pouvant expliquer une telle activité.
Mais Nexen demeurerait en partie canadienne même si elle était vendue à Total. Pargesa Holding, une filiale de Power Corporation, détient une participation de 4% dans Total.
Le président du conseil et co-chef de la direction de Power Corporation, Paul Desmarais Jr, fait aussi partie du conseil d’administration de Total S.A., le quatrième groupe énergétique international.
Avec La Presse Canadienne