Photo : Antoine Taverneaux
L'industrie du gaz de schiste appelle à la rescousse l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, quelques jours après que le gouvernement ait changé radicalement de ton dans ce dossier, n'excluant plus l'éventualité d'un moratoire.
L'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) a annoncé mardi la nomination de M. Bouchard au poste de président de son conseil d'administration, en remplacement d'André Caillé.
Souffrant de surmenage, M. Caillé, ex-pdg d'Hydro-Québec, avait cessé temporairement ses activités, en octobre dernier, à la suite d'une tournée d'assemblées publiques d'information visant à démythifier l'exploitation des gaz de schiste.
Juste avant, M. Caillé s'était montré insatisfait des résultats de cette démarche, qui avait notamment mis en lumière les inquiétudes des citoyens et groupes environnementaux.
Dans un communiqué, l'APGQ a indiqué que M. Bouchard entrera en fonction le 21 février prochain et succédera à M. Caillé, "dont le mandat était arrivé à terme".
"Conscient qu'il reste du travail à faire, je suis heureux qu'un homme de la trempe de Lucien Bouchard ait accepté de prendre ma relève. Je suis convaincu qu'il sera en mesure de rallier les Québécoises et les Québécois autour de ce projet créateur de richesses", a déclaré dans le communiqué M. Caillé.