L’entreprise Ressources Nippon Dragon a récemment fait à Val-d’Or une nouvelle démonstration de sa méthode d’extraction minière innovante, la fragmentation thermique, utilisée dans les gisements de métaux précieux. Pas besoin d’explosifs ni de concasseur. La technique est plus économique et écoresponsable, soutient l’entreprise de Brossard cotée à la Bourse de croissance de Toronto (NIP.V).
Attiré par le potentiel de cette technologie, l’investisseur coréen Kim Yong Nam avait investi l’an dernier dans Rocmec, de Brossard, devenue depuis Ressources Nippon Dragon.
L’animation ci-dessous nous amène dans une mine souterraine, où un appareil, le Dragon, fore un trou qui sert à guider son brûleur. Il insère ensuite le brûleur dans le trou et extrait le minerai des fragments obtenus par la combinaison de la chaleur intense, de l’air comprimé et de l’eau. L’appareil récupère ensuite le minerai et le transporte dans une usine spécialement conçue pour fonctionner sous terre.
On voit ici un premier Dragon exécuter de l’extraction verticale de haut en bas. Un deuxième, de bas en haut. Un troisième exécute de l’extraction horizontale, et crée ainsi des ouvertures dans le roc, permettant de développer des galeries plus rapidement.
Selon Ressources Nippon Dragon, cette méthode de minage permet de réduire la dilution de façon très significative (jusqu’à 500 %), et elle est si précise qu’on peut extraire le minerai à 2 cm près, un résultat qu’aucun explosif ne permet d’atteindre.
Plus:
La Chine et les entreprises québécoises: plus que des ressources naturelles
