Le pétrole finit en baisse à New York

Publié le 30/12/2011 à 16:07

Le pétrole finit en baisse à New York

Publié le 30/12/2011 à 16:07

Par AFP

Photo: Bloomberg

Les cours du pétrole ont terminé en baisse vendredi à New York, dans un marché volatil pour la dernière séance de l'année et partagé entre la crise en zone euro et les menaces de l'Iran sur les approvisionnements en or noir.

Le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a fini à 98,83 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en recul de 82 cents par rapport à la veille.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a perdu 63 cents à 107,38 dollars.

Les cours affichent une hausse d'environ 8% sur l'année à New York, de 13% à Londres, des progressions relativement modestes vu les turbulences qu'a traversées le marché pétrolier en 2011, avec les révoltes dans le monde arabe et la guerre en Libye.

"Le marché a relativement peu bougé hier (jeudi) et aujourd'hui (vendredi). Je pense que les échanges sont faibles en cette fin d'année, avec des mouvements mineurs alors que les intervenants bouclent leurs positions", a estimé Jason Schenker, de Prestige Economics, qui prévoit un baril à 96 dollars en moyenne au premier trimestre 2012 à New York.

Pour autant, "il y a un important risque de baisse des prix quand les gens vont revenir au bureau la semaine prochaine: les problèmes ne sont pas réglés en Europe et la croissance mondiale ralentit toujours. Malgré les risques géopolitiques, les facteurs négatifs sont nombreux", a prévenu l'analyste.

Globalement calme, l'actualité du jour a été marquée par un avertissement du gouvernement espagnol, qui a prévenu que son déficit public serait plus élevé que prévu et adopté des mesures de rigueur.

"Le volume d'échanges est faible en raison des fêtes", a confirmé Phil Flynn, de PFG Best, alors que lundi sera férié aux Etats-Unis.

"Le marché se montre moins inquiet d'une possible fermeture par l'Iran du détroit d'Ormuz et les prix du pétrole se replient un peu. Les gens qui avaient procédé à des achats en réaction à la situation iranienne allègent un peu leurs positions", a-t-il poursuivi.

Les cours du brut sont soutenus depuis plusieurs semaines par les tensions croissantes autour du dossier nucléaire iranien. Ils avaient dépassé mardi la barre des 100 dollars lorsqu'un haut responsable iranien, le premier vice-président Mohammad Reza Rahimi, avait prévenu que Téhéran fermerait le détroit d'Ormuz si des sanctions étaient décidées par les pays occidentaux contre les exportations de pétrole de la République islamique.

Mais Téhéran a tempéré ses propos mercredi, un responsable militaire estimant que fermer ce passage, par lequel transite plus du tiers du fret maritime pétrolier mondial, n'était pas nécessaire à ce stade.

"Le nombre inhabituellement élevé de sources d'inquiétudes concernant l'offre, notamment l'Iran, l'Irak, le Nigeria et une longue liste d'autres producteurs, constitue une recette parfaite pour une augmentation de la volatilité et une hausse des prix", ont estimé les analystes de Barclays Capital.

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