À Londres, le baril de Brent pour livraison en février reculait de 1,63 dollars américains à 43,90 dollars le baril, une baisse de 3,58%.
Selon les analystes de la firme britannique Sucden Financial, les marchés "doutent de la capacité de l'OPEP à mettre en oeuvre la baisse de production, étant donnée son importance et l'histoire récente" du cartel.
Les prix du pétrole, ajoutent-ils, ne seront soutenus que par une mise en oeuvre effective de la baisse de production, "et à condition que la baisse de la demande ne s'accentue pas trop".
Le département américain de l'Énergie a indiqué que la consommation sera plus faible en 2009 en raison de la contraction de l'économie.
«Le déclin continu de la demande court devant les baisses de l’offre», a déclaré à Bloomberg, Robert Ebel, président du programme d’énergie et de sécurité nationale au Center for Strategic and international Studies à Washington. Il s’attend à une autre réunion de l’OPEP si la décision d’hier n’a pas l’effet attendu sur les prix.
Rien pour rassurer, l’indice des principaux indicateurs économiques américains a chuté en novembre pour la cinquième fois en sept mois.
Avec La Presse Canadienne