La potasse offre le meilleur potentiel parmi les minerais

Publié le 24/01/2009 à 00:00

La potasse offre le meilleur potentiel parmi les minerais

Publié le 24/01/2009 à 00:00

C'est du moins ce que compte faire Jean-François Tardif, de Sprott Management, l'un des plus pessimistes à l'égard de l'économie mondiale et du marché des métaux. "Je pense que les prix des métaux, sauf peut-être l'aluminium, n'ont pas encore atteint leur plancher", dit-il.

M. Tardif croit qu'un tel scénario mettrait en péril une société endettée comme Teck Cominco, surtout si le prix du charbon continuait de chuter.

Stéphane Gagnon, du Fonds des professionnels, écarte les producteurs de métaux industriels (cuivre, zinc, nickel, plomb, aluminium) de ses possibilités d'investissement en 2009. Même les imposants programmes de travaux d'infrastructures ne suffiront pas à raviver la consommation de métaux, croit-il. "Ce sera difficile de remplacer la demande de métaux provenant du secteur de l'automobile et d'autres productions industrielles. Tous mes indicateurs de consommation de métaux sont en baisse."

M. Gagnon est plus enthousiaste à l'égard de la potasse et du producteur Potash Corp. La planète a besoin de plus de céréales, et donc d'engrais, dit-il.

Le prix de la potasse s'est jusqu'à présent maintenu. Cependant, les prix de l'azote et du phosphore que produit Potash ont baissé de moitié.

Même s'il est optimisite à l'égard de la potasse, M. Gagnon reste prudent. "Est-ce que le prix de la potasse va résister ? C'est comme espérer que le prix du zinc monte quand celui du cuivre et du nickel baisse."

Benoit Gervais, de la Corporation financière Mackenzie, a fait lui aussi de Potash un de ses principaux titres miniers pour 2009. "Potash a des réserves de potasse à long terme. La société n'a pas de dette et devrait engranger des bénéfices en 2009. Il y a peu de producteurs de potasse et la gestion disciplinée de l'entreprise dans un contexte de baisse de la demande est reconnue", dit M. Gervais.

Il garde aussi toute sa confiance dans Companhia Vale do Rio Doce. Le titre du producteur brésilien de fer, d'acier et d'autres métaux a perdu 73 % depuis son sommet de mai 2008. "Vale a des réserves de fer pour 100 ans. Sa récente émission d'actions de 12 milliards de dollars américains lui a permis d'effacer presque toute sa dette et lui donnera la souplesse financière pour acquérir des éléments d'actif à bas prix", soutient M. Gervais.

Pour sa part, Ari Levy, de TD Asset Management, est un partisan du titre du producteur de métaux BHP Billiton.

"BHP produit une grande diversité de matières premières à bas coûts. Elle dégage des fonds autogénérés importants, a une dette raisonnable et est bien gérée", fait valoir M. Levy.

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