La FCCQ veut se mêler des gaz de schiste

Publié le 02/09/2010 à 06:06, mis à jour le 02/09/2010 à 11:39

La FCCQ veut se mêler des gaz de schiste

Publié le 02/09/2010 à 06:06, mis à jour le 02/09/2010 à 11:39

Par Mathieu Lavallée

Selon Françoise Bertrand, le secteur des gaz de schistes a besoin d'un cadre pour la reddition de comptes. Photo : LesAffaires.com

Pendant que certaines régions s’enflamment autour de la prochaine exploitation des gisements de gaz de schiste qui y sont présents, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) se prépare à s’en mêler. Elle devrait normalement divulguer sa position prochainement sur le sujet.

En compagnie de plusieurs observateurs du milieu des affaires québécois, LesAffaires.com veut dresser le portrait de l’automne à venir. Quels seront les dossiers chauds? Quels sujets seront sous observation ou feront l’objet d’une attention particulière? Voici les priorités automnales de la FCCQ.

Vidéo : notre entrevue avec Françoise Bertrand

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« Le cadre n’est pas clair, il faut en créer un. Il faut les règles du jeu et il faut une possibilité de suivre l’action avec un cadre pour la reddition de comptes », a affirmé la présidente et chef de la direction de la FCCQ Françoise Bertrand en entrevue.

Selon elle, même s’il y a des inquiétudes légitimes dans la population quant à l’exploitation des gaz de schiste, il y a aussi des opportunités économiques pour la province. Il s’agit maintenant de « réconcilier » tout cela avec les questions de développement durable et les préoccupations sociales.

La FCCQ attend également la stratégie de l’entrepreneurship que le ministre du Développement économique Clément Gignac développe à l’heure actuelle et qui doit être dévoilée avant l’hiver.

« L’entrepreneuriat a besoin d’un coup de fouet » a reconnu d’emblée Mme Bertrand qui aimerait voir un travail collectif réunissant les chambres de commerce, les centres locaux de développement, les élus, mais surtout qui n’écarterait pas les entreprises.

« Il faut qu’elles soient au cœur de l’élaboration de la stratégie, a-t-elle martelé. Il ne suffit pas de dire "nous avons des programmes et nous allons les imposer aux entreprises". Il faut se demander de quoi vivent les entreprises et de quoi elles ont besoin aujourd’hui afin de pouvoir les soutenir là où elles sont rendues dans leur développement, et non pas là où on pense qu’elles devraient être. Il faut laisser à l’entrepreneurship son caractère spontané. »

Comme elle le fait depuis longtemps, la FCCQ s’attaquera également à la question de la formation de la main-d'œuvre au Québec. « Il faut s’assurer que l’éducation fait sa part pour approcher le plus possible du marché du travail la relève la mieux habilitée pour relever les défis », de dire Mme Bertrand.

À son avis, il s’agit d’un élément qui peut permettre à la province de se démarquer, même en période d’incertitude économique, afin de continuer à créer de l’emploi. « Il faut aussi que les entreprises se prennent en main pour être les plus productives, les plus innovantes et avec les meilleurs talents afin de pouvoir jouer dans les grands marchés. En période de difficulté économique, c’est en ayant déjà une longueur d’avance qu’on peut tirer son épingle du jeu. C’est la compétitivité du Québec qui va nous donner de l’emploi. »

 

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