"Si un tel cartel voyait le jour, la Commission pourrait revoir sa politique énergétique", a-t-il ajouté, se refusant à plus de précisions.
Au cours d'une réunion mardi, la Russie, l'Iran et le Qatar, qui a eux trois disposent de 60 pour cent des réserves mondiales de gaz naturel, ont fait le premier pas vers la constitution d'un cartel à l'image de celui des producteurs de pétrole.
Ce qui a réveillé en Europe l'inquiétude qu'un tel cartel renforce Moscou et la manière dont la Russie utilise sa richesse énergétique comme moyen de pression politique. Ce fut déjà le cas lors de son bras-de-fer avec l'Europe et les Etats-Unis suite à la guerre de cinq jours qui l'a opposé en août à la Géorgie. Et la Russie a déjà coupé le robinet approvisionnant l'UE lors de querelles avec son voisin ukrainien.
L'Union européenne, inquiète de sa dépendance croissante envers le pétrole et le gaz russes, cherche à diversifier son approvisionnement énergétique ainsi que ses voies d'approvisionnement.
(L'Opeg sur le point de voir le jour)