Le sergent Tim Shields a indiqué que les enquêteurs s'étaient attardés au cours de la fin de semaine au site de la deuxième explosion, à l'est de Dawson Creek, à environ un demi-kilomètre de la frontière entre la Colombie-Britannique et l'Alberta.
Des membres du Groupe de neutralisation des engins explosifs de la GRC et de l'unité nationale anti-terroriste de la police fédérale, accompagnés de membres d'équipes de recherche et sauvetage, ont poursuivi leur travail dans le secteur.
"Nous avons saisi un certain nombre d'éléments de preuve, et il est encore trop tôt pour dire si l'un d'entre eux mènera à quelque chose qui pourrait donner lieu à une percée dans le cadre de cette enquête", a affirmé M. Shields en entrevue, dimanche.
"Nous devons saisir et analyser chaque élément de preuve, peu importe qu'il soit petit et paraisse sans importance", a-t-il ajouté.
Les enquêteurs s'intéressent à un camion repéré près des lieux de la deuxième explosion, peu après 6h00 jeudi matin.
La deuxième déflagration a provoqué une fuite, mais EnCana a indiqué que cette dernière avait été rapidement contenue et qu'elle ne posait aucun risque pour la population.
La première explosion n'a provoqué aucun dommage au pipeline visé.
La police n'a pas encore fait de spéculations quant à ce qui aurait pu causer ces attaques, bien qu'elle pense qu'elles soient liées à une lettre envoyée à des médias locaux, un jour avant la première explosion. Dans cette lettre, les entreprises pétrolières et gazières sont qualifiées de "terroristes". L'arrêt des opérations y est également demandé.