Analyse: optimisme unanime pour l'or

Publié le 25/01/2009 à 00:00

Analyse: optimisme unanime pour l'or

Publié le 25/01/2009 à 00:00

Cela dit, de nombreux facteurs favorisent une hausse du prix de l'or. Le principal est l'injection massive de liquidités par les banques centrales, qui entraîne habituellement une recrudescence de l'inflation.

Benoit Gervais, portefeuilliste spécialisé dans les ressources naturelles à la Corporation financière Mackenzie, fait remarquer que l'or a vraiment joué son rôle de valeur refuge en 2008. "Ceux qui détenaient des placements dans l'or au début de 2008 ont maintenu leur pouvoir d'achat malgré la crise financière", souligne M. Gervais.

Le prix de l'or à Londres a gagné 2,7 % en 2008, terminant l'année à 869,75 $ US l'once. Il s'est apprécié de 3,2 % en euros, de 13,5 % en dollars canadiens et de 28 % en réals brésiliens.

Le métal jaune a toutefois perdu de son lustre récemment en raison de la menace de déflation mondiale, dit M. Gervais.

Parmi les producteurs d'or de grande taille, M. Gervais préfère Agnico-Eagle. La société est peu endettée, très rentable et affiche des réserves pour 15 années d'exploitation.

Jean-François Tardif, portefeuilliste chez Sprott, reste lui aussi très optimiste à l'égard du métal jaune. "L'or va surpasser le marché en 2009", soutient-il.

À son avis, la meilleure façon de profiter de l'appréciation de l'or est d'acheter des lingots et de les conserver à long terme. Un moyen indirect de détenir des lingots d'or est d'investir dans des fonds négociés en Bourse, comme Central Gold Trust, inscrit à la Bourse de Toronto. Ce fonds achète des lingots d'or qu'il entrepose dans des chambres fortes.

En raison de la grande volatilité du prix de l'or, M. Tardif n'hésite pas à acheter et à vendre rapidement les titres de producteurs. Il apprécie aussi les petits producteurs en croissance, comme Semafo.

Pour sa part, Stéphane Gagnon, vice- président et gestionnaire de portefeuille principal au Fonds des professionnels, est optimiste pour le secteur aurifère, mais ne juge pas le contexte propice à des placements à long terme. "À court terme, plusieurs facteurs favorisent une hausse du dollar américain, et le prix de l'or y est vulnérable", dit M. Gagnon.

Cependant, à un cours de 850 $ US l'once, la production d'or est très rentable. M. Gagnon négocie à court terme les titres des grands producteurs tels Agnico-Eagle, Goldcorp, Kinross Gold et Yamana Gold. Mais il évite Barrick Gold, car il juge sa croissance trop faible.

De son côté, Ari Levy, vice-président de TD Asset Management, préfère des titres de sociétés solides comme Goldcorp et Barrick Gold à l'or en barre. "Posséder des titres aurifères, c'est comme acheter des options sur l'or et sur les futures découvertes de l'entreprise", dit M. Levy.

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